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future compagne, et nous, comme ses parentes de cœur et de choix ? N’a-t-il pas demandé tous les jours mon consentement par ses regards, ses attentions, son tendre respect ? Ne le lui ai-je pas donné tacitement en souffrant ses assiduités auprès de ma fille ? Ô mon Elinor, comment pouvez-vous douter qu’ils ne soient solennellement engagés l’un à l’autre par des promesses positives ? Comment pouvez-vous supposer que Willoughby, persuadé de l’amour de votre sœur, comme il doit l’être, pourrait la quitter, et pour long-temps peut-être, sans s’assurer de la retrouver un jour pour la vie ? Pourquoi penserions-nous mal d’un homme que nous avons tant de motifs d’aimer, quoique nous ne le connaissions pas depuis long-temps ? Il n’est pas étranger