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lui dit Elinor, comment est-elle !

— Je ne l’ai pas vue ; elle est enfermée dans sa chambre ; elle pleure, et m’a conjurée de la laisser seule quelque temps. Pauvre enfant ! ses larmes sont bien naturelles ; laissons passer ce premier moment sans la tourmenter d’inutiles consolations.

— Elinor ne répondit rien ; elle aurait voulu que les larmes de sa sœur se fussent séchées sur le sein de sa mère, qu’elle eût ouvert sa porte. Elles prirent leurs ouvrages, et s’assirent en silence. Emma sortit pour prendre ses leçons par l’ordre de sa mère. Notre cher Willoughby est déjà à quelques milles de Barton, dit madame Dashwood après quelques minutes, et Dieu sait, Elinor, comme il voyage