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solide et antique ; et la cure, compacte, ramassée, enfermée dans un jardin bien soigné, avec une vigne et des poiriers palissant les murs. Mais, au mariage du jeune squire, la ferme avait été changée en cottage pour sa résidence ; et le Cottage Uppercross, avec sa véranda, ses fenêtres françaises, et ses autres agréments, attirait l’œil du voyageur à un quart de mille, aussi bien que l’imposante Great-House avec ses dépendances.

Anna était venue souvent là. Elle connaissait les chemins d’Uppercross aussi bien que ceux de Kellynch. Les deux familles se voyaient si souvent, allant à toute heure l’une chez l’autre, qu’Anna fut presque surprise de trouver Marie seule.

Mais étant seule, elle devait nécessairement être souffrante et de mauvaise humeur. Marie, mieux douée qu’Élisabeth, ne valait pas sa sœur Anna comme intelligence et comme caractère.

Quand elle était bien portante, heureuse et entourée, elle était gaie et aimable, mais la moindre indisposition l’abattait. Elle n’avait aucune ressource contre la solitude, et, ayant hérité de la personnalité des Elliot, elle était toujours prête à se croire négligée et méconnue.

Physiquement, elle était inférieure à ses deux