et M. Colins commence à dire qu’il ne veut plus de Lizzy.
» — Et que puis-je faire à cela ? C’est une affaire qui me paraît désespérée.
» — Parlez-en à Lizzy ; ordonnez-lui de l’épouser.
» — Qu’on me la fasse venir, je lui dirai mon sentiment. »
Mme Bennet sonna, et Élisabeth eut ordre de se rendre dans la bibliothèque.
« Approchez, ma fille ! s’écria le père dès qu’elle parut. Je vous ai fait appeler pour une affaire importante ; il paraît que M. Colins vous a demandée en mariage : cela est-il vrai ?
» — Oui, mon père.
» — Et vous l’avez refusé ?
» — Oui, mon père.
» — Nous voilà au but ; votre mère vous commande de l’épouser ; dis-je bien, Mme Bennet ?
» — Oui, ou de ma vie je ne la verrai.
» — Une alternative bien cruelle se présente à vous Élisabeth ; de ce jour