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ORGUEIL

tion qui d’abord ne fut pas appréciée de Mme  Philips ; mais lorsqu’elle eut appris ce que c’était que Rosings, à qui appartenait cette terre ; quand elle eut écouté la description entière d’un des grands salons de lady Catherine, sachant alors que le marbre seul de la cheminée coûtait huit cents livres sterlings, elle sentit toute la valeur du compliment, et se serait à peine formalisée de la même comparaison avec l’appartement de la femme de charge.

Ensuite dépeignant à Mme  Philips toutes les magnificences du château de Rosings, non sans quelques digressions sur son humble demeure, et les embellissemens qu’on y faisait, il fut agréablement occupé jusqu’à l’arrivée des Messieurs. Elle l’écoutait avec non moins de satisfaction, son estime pour lui augmentait à chaque nouveau détail, et elle se promettait bien de faire partager à ses voisines l’admiration que lui causait ces récits. Quant aux demoiselles qui ne pouvaient s’amuser autant des discours de leur cousin,