Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 4.djvu/65

Cette page a été validée par deux contributeurs.

mais peut-être cette interruption n’est-elle pas venue mal à propos.

— Je serois bien fâché que cela fût. Nous avons toujours été bons amis, et maintenant nous sommes plus qu’amis.

— C’est vrai. Le reste de la famille vous suit-il ?

— Je ne sais pas. Mistriss Bennet et Lydie viennent de partir en voiture pour aller à Meryton. J’ai su, par nos parens Gardiner, que vous avez vu Pemberley, ma chère sœur.

Elle répondit affirmativement.

— Je vous envie ce plaisir ; si je ne craignois pas que cela ne m’affectât trop, je le visiterois bien aussi en allant à New-Castle. Vous avez vu la vieille concierge, je pense ? Pauvre Reynolds ! elle m’a toujours tendrement aimé ; ne vous a-t-elle point parlé de moi ?

— Oui.

— Que vous a-t-elle dit ?