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— C’est vrai ! Si nous suivions ma volonté ; nous irions tous ; mais, ma chère Lydie, je suis bien fâchée de vous voir partir pour le Nord. Faut-il donc que cela soit ainsi ?

— Oh, mon Dieu ! ce n’est rien cela ! je m’en réjouis beaucoup. Il faut que vous veniez nous y voir, avec papa et mes sœurs. Nous serons tout l’hiver à New-Castle, il y aura beaucoup de bals, je prendrai soin de leur procurer des parteners à toutes.

— Cela me feroit un bien grand plaisir.

— Et alors quand vous reviendrez, vous pourriez me laisser une ou deux de mes sœurs, et je vous assure que je leur trouverois des maris avant la fin de l’hiver.

— Pour ma part, dit Elisabeth, je vous remercie de cette faveur, je n’approuve point votre manière de trouver des maris.

La visite des nouveaux mariés ne