point assez jolies, sans demander seulement quelle seroit la fortune des nouveaux mariés.
— Haye Park leur conviendroit assez, disoit-elle, si les Goldings vouloient le quitter ; ou bien la belle maison de Stoke, mais le salon n’est pas assez grand ; Alsworth est trop éloigné, je ne pourrois supporter l’idée que Lydie demeurât à dix mille de Longbourn. Quant à Parvis-Lodge, les attiques sont horribles !
Son mari la laissa parler sans interruption, tant que les domestiques furent présens ; mais lorsqu’ils se furent retirés, il lui dit :
— Mistriss Bennet, avant que vous arrêtiez une maison pour votre fils et votre fille, je dois vous parler franchement. Je ne leur permettrai jamais de s’établir dans notre voisinage, je ne veux pas encourager ainsi leur impudence.
Une longue dispute suivit cette décla-