heureuses lorsque nous nous reverrons !
Jane voulut essayer de réprimer un peu la vivacité de ses transports en lui représentant les obligations que leur imposoit la généreuse conduite de Mr. Gardiner.
— Nous devons en grande partie cette heureuse issue à son excessive bonté ; nous sommes persuadées qu’il a fait de grands sacrifices d’argent pour aider Wikam à payer ses dettes et l’engager à épouser Lydie.
— Eh bien, s’écria sa mère, c’est fort juste ! Qui feroit cela, si ce n’étoit un propre oncle ? Vous savez bien que s’il n’avoit pas eu d’enfans, c’est moi et les miens qui aurions hérité de sa fortune, et, à part quelques présens, c’est la première fois que nous ayons reçu quelque chose de lui. Maintenant je suis contente ! bientôt j’aurai une fille mariée. Mistriss Wikam ! cela sonne bien ! Elle a eu seize ans au mois de Juin dernier. Ma chère