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avant son mariage ait été généralement connu. Je ne dois cependant pas négliger les devoirs de ma place, et dissimuler l’étonnement que j’ai ressenti en apprenant que vous aviez reçu ces jeunes gens dans votre maison, dès qu’ils ont été mariés. C’étoit donner un encouragement au vice ; et si j’avois été le Pasteur de Longbourn, je m’y serois opposé. Comme chrétien, vous deviez certainement leur pardonner ; mais vous ne deviez jamais les admettre en votre présence, ni permettre qu’on prononçât jamais leurs noms devant vous. »

Le reste de la lettre rouloit sur l’état de sa chère Charlotte et sur ses espérances d’avoir bientôt un jeune rejeton, héritier des vertus de sa mère et des sentimens de son père, etc. etc.

— Mais, Lizzy, il semble que cela ne vous amuse point du tout. J’espère