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— Oh oui, beaucoup ! Je vous prie, continuez.

« Lorsque nous avons parlé de la possibilité de ce mariage à sa Seigneurie, hier au soir ; elle s’est exprimée avec sa bonté ordinaire, et il m’a paru évident, d’après quelques réflexions qu’elle a faites sur la famille de ma cousine, qu’elle n’accorderoit jamais son consentement à ce qu’elle appeloit une alliance aussi déshonorable. J’ai pensé qu’il étoit de mon devoir d’en donner avis le plus promptement possible à ma cousine et à son noble adorateur, afin qu’ils voient ce qu’ils ont à faire, et qu’ils ne précipitent pas un mariage qui ne seroit pas convenablement sanctionné. »

Mr. Collins ajoutoit encore :

« Je suis vraiment satisfait que la triste affaire de ma cousine Lydie ait été si vite étouffée ; je suis seulement fâché que le scandale de sa conduite