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tentissoient perpétuellement dans la maison de Longbourn. Elisabeth auroit voulu s’en divertir, mais la honte qu’elle en ressentoit prenoit le dessus : elle sentoit de plus en plus la justice des reproches de Mr. Darcy, et elle n’avoit jamais été plus disposée à lui pardonner ce qu’il avoit fait pour empêcher le mariage de son ami.

— Les larmes de Lydie furent bientôt essuyées ; elle reçut une invitation de Mistriss Forster femme du colonel du régiment, pour l’accompagner à Brighton. Cette amie inappréciable, étoit une très-jeune femme, nouvellement mariée ; quelques ressemblances dans son caractère avec celui de Lydie et surtout leur extrême gaieté les avoient rapprochées ; au bout de trois mois, elles s’étoient liées de la manière la plus intime. Les transports de Lydie dans cette occasion, sa reconnoissance