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peu d’inquiétude sur le bonheur que Lydie pourroit trouver dans cette union, parce que je savois que la conduite de Wikam n’avoit pas toujours été parfaitement bonne. Mon père et ma mère ne savoient rien de tout cela ; seulement ils sentoient combien ce mariage étoit peu convenable. Kitty avoua alors d’un air triomphant qu’elle en savoit plus que nous, que Lydie, dans sa dernière lettre, l’avoit préparée à cette nouvelle. Il paroît que Kitty connoissoit depuis plusieurs semaines l’inclination qu’ils avoient l’un pour l’autre.

— Cependant pas avant leur départ pour Brighton ?

— Je ne le crois pas.

— Et le colonel Forster paroissoit-il avoir mauvaise opinion de Wikam ? connoissoit-il son véritable caractère ?

— Je dois avouer qu’il ne parloit plus de Wikam avec autant d’estime qu’autre-