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faire étoit la surprise qu’elle causeroit à Elisabeth Bennet, dont elle prisoit l’amitié au-dessus de celle de toute autre personne. Elisabeth seroit fort étonnée et la blâmeroit probablement ; quoique sa résolution ne pût pas seulement en être ébranlée, elle étoit cependant chagrine de la seule idée de cette désapprobation ; elle se détermina à lui communiquer elle-même son mariage ; en conséquence elle pria Mr. Collins, lorsqu’il retourna à Longbourn, de ne rien laisser soupçonner de ce qui s’étoit passé. — Il lui promit donc de rapporter son secret ; mais ce ne fut pas sans peine, la curiosité qu’avoit excitée sa longue absence perçoit dans toutes les questions qu’on lui fit à son retour ; il ne lui étoit pas facile de garder le silence, car il se réjouissoit beaucoup de publier et son nouvel amour et son mariage.

Comme il devoit partir de trop bonne