de gens en Angleterre, je crois, qui jouissent plus de la musique que moi, et qui en aient plus véritablement le goût. Si je l’avois apprise, je serois devenue d’une très-grande force ; Anne aussi, si sa santé lui avoit permis de s’y appliquer, je suis persuadée qu’elle auroit joué délicieusement. Georgina, a-t-elle fait des progrès, Darcy ?
Mr. Darcy assura que sa sœur avoit fait de très-grands progrès.
— Je suis bien aise d’apprendre cela, répondit Lady Catherine : dites-lui de ma part, je vous prie, qu’elle ne peut pas espérer de devenir forte, si elle ne s’exerce pas beaucoup.
— Je vous assure, Madame, qu’elle n’a pas besoin de ce conseil, elle travaille constamment.
— Tant mieux, elle ne sauroit trop le faire, et lorsque je lui écrirai, je lui recommanderai de ne pas se négliger.