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relle. Venez donc aussitôt que vous aurez lu ce billet ; mon frère et nos Messieurs sont allés dîner avec les officiers. »

Votre affectionnée,
Caroline Bingley.

— Avec les officiers ! s’écria Lydie, je suis surprise que ma tante ne nous l’ait pas dit.

— Il dîne dehors, dit Mistriss Bennet, c’est très-fâcheux.

— Puis-je avoir la voiture ? dit Jane.

— Non, ma chère, il vaut mieux que vous alliez à cheval ; il paroît vraisemblable qu’il pleuvra, et alors vous y resterez ce soir.

— Ce seroit un assez bon plan, dit Elisabeth, si vous étiez sûre qu’on n’offrît pas de la ramener en voiture.

— Oh ! ces Messieurs ont sûrement pris la voiture de Mr. Bingley, pour aller dîner à Méryton, et les Hurst n’ont point de chevaux.