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toit qu’à un mille de Méryton ; distance fort agréable pour les jeunes dames qui y alloient ordinairement trois ou quatre fois par semaine visiter leur tante et un magasin de modes qui se trouvoit précisément sur la route. Les deux cadettes étoient particulièrement assidues à ces devoirs ; leur esprit étoit plus oisif que celui de leurs sœurs, et lorsqu’il ne se présentoit rien de mieux, une promenade à Méryton devenoit nécessaire pour charmer les loisirs de la matinée, et fournir à la conversation de la soirée.

Quelque peu d’événemens qu’il dût y avoir dans le pays, elles espéroient toujours d’apprendre de leur tante quelques nouvelles. L’arrivée d’un régiment de milice, qui devoit passer l’hiver dans le voisinage, et dont le quartier général étoit à Méryton, leur causa une grande joie. Les visites à Mrs. Phillips devenoient maintenant du plus grand intérêt, chaque