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si grande douceur pour elle, de voir combien ses deux sœurs étoient attachées à Jane, et de ce qu’elles désiroient cette alliance, autant qu’elle-même. C’étoit surtout un si grand avantage pour ses filles cadettes, d’avoir une sœur aussi brillamment mariée ; cela les jetoit nécessairement dans une société, où elles rencontreroient de riches partis ; il seroit enfin bien agréable pour elle-même n’étant plus jeune, de pouvoir confier celles de ses filles qui ne seroient pas mariées, à Jane, et de n’être plus obligée d’aller dans le monde, pour les y conduire. Elle vouloit absolument faire de cette dernière circonstance une cause de bonheur ; c’est l’étiquette dans de pareilles occasions ; car personne n’avoit jamais trouvé moins de plaisir à rester chez soi que Mistriss Bennet. Elle conclut en souhaitant ardemment à Lady Lucas, d’être bientôt aussi heureuse