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car Lydie et Mr. Collins ne se turent pas un seul instant. Lydie parloit de la loterie, des fiches qu’elle avoit perdues, et de celles qu’elle avoit gagnées, et Mr. Collins qui ne cessoit de s’extasier sur la politesse de Mr. et Mistriss Phillips, protestoit qu’il n’avoit aucun regret à l’argent qu’il avoit perdu au jeu, comptoit tous les plats du souper et répétoit continuellement, combien il craignoit de gêner, de serrer trop ses cousines ; il avoit encore bien des choses à dire, lorsque la voiture arriva à Longbourn.