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croissant au discours de Mr. Wickam, elle l’écoutoit avec la plus profonde attention, mais sa délicatesse l’empêchoit de faire aucune question. Mr. Wickam parla alors de Meryton, du voisinage et de quelques sujets généraux. Il paroissoit enchanté surtout de la société de Meryton.

— La possibilité d’être souvent en société, et en très-bonne société, disoit-il, a été la principale raison qui m’a décidé à entrer dans le régiment de

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Je savois que c’étoit un corps généralement aimé et estimé, et mon ami Denny m’a tout-à-fait séduit en me parlant du quartier actuel, des plaisirs, et des excellentes relations que leur avoit déjà procurés leur séjour à Meryton. La Société m’est, je l’avoue, absolument nécessaire ; mes espérances ont été frustrées, et mon cœur ne pourroit supporter la solitude ; il faut que je sois occupé et dis-