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je souhaite de tout mon cœur, qu’il en soit ainsi, autrement elles seroient bien à plaindre, car les choses ont été si singulièrement arrangées !

— Vous faites peut-être allusion à la substitution de la terre ? Madame.

— Oui Monsieur, certainement. Vous devez avouer que c’est une triste chose pour mes pauvres filles : non, que j’imagine de mettre la faute sur votre compte au moins ! Car ce sont toujours des affaires du hasard dans ce monde. On ne sait pas ce que deviennent les terres lorsqu’elles sont substituées.

— Je suis très-affligé, Madame, de la cruelle position, dans laquelle se trouvent mes belles cousines, j’aurois beaucoup de choses à dire sur ce sujet, mais je crains de paroître trop hardi ! Je puis cependant assurer ces jeunes dames, que je suis venu très-disposé à les admirer. Je n’en dirai pas davantage dans ce mo-