Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 1.djvu/122

Cette page a été validée par deux contributeurs.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

tions et continuoit à lire ; enfin fatiguée des efforts qu’elle faisoit pour s’amuser du livre qu’elle tenoit, et qu’elle avoit choisi, seulement parce que c’étoit le second volume de celui de M. Darcy ; elle bâilloit ouvertement et disoit : qu’il est agréable de passer ainsi sa soirée ! Pour moi, je soutiendrai toujours qu’il n’y a pas de plus grand plaisir que la lecture. On est bien plus vite fatigué de toute autre chose que d’un livre. Lorsque j’aurai une maison à moi, je n’y serai point heureuse sans une bonne bibliothèque.

Personne ne lui répondant, elle bâilla encore, posa son livre, jeta les yeux autour de la chambre pour chercher quelqu’autre amusement ; entendant son frère parler de bal à Miss Bennet, elle se tourna brusquement de son côté et lui dit :

— Mais vraiment, pensez-vous sérieu-