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« Mais vous avez du feu ordinairement ? »

« Non, mon oncle. »

« Comment cela se fait-il ? il faut qu’il y ait quelque méprise ; j’ai entendu que vous eussiez cet appartement pour qu’il vous fût entièrement agréable. Je sais que vous ne pouvez avoir de feu dans votre chambre à coucher. Il y a quelque erreur qui doit être rectifiée ; vous ne devez point rester ainsi : votre tante ignore cela sans doute ? »

Fanny aurait préféré garder le silence ; mais étant obligée de parler, elle ne put s’empêcher, pour rendre justice à la tante qu’elle aimait le mieux, de proférer quelques mots dans lesquels on ne pouvait distinguer que ceux de « ma tante Norris. »