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d’Edmond et de William l’assurèrent qu’il pourrait parler avec plus de succès du même sujet, lorsque les dames se seraient retirées. Fanny vit qu’on la trouvait bien, et n’en parut que plus jolie. Elle était heureuse par différentes causes : elle le devint encore davantage, lorsqu’en suivant ses tantes qui se retiraient de la salle à manger, Edmond, qui s’était placé près de la porte, lui dit : « Il faut que vous dansiez avec moi, Fanny ; je vous demande deux contredanses, les deux que vous voudrez, à l’exception des deux premières. » Elle n’avait rien de plus à désirer. La gaîté que ses cousines avaient témoignée le jour d’un bal, ne la surprenait plus. Elle sentait que c’était une charmante chose ; et dès qu’elle pouvait échapper à sa