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venable ; les Bertram sont, sans aucun doute, les premières personnes du pays. Elle est nièce de sir Bertram ; c’en est assez pour le monde. Mais dites-moi plus ; quels sont vos plans ? Connaît-elle son bonheur ? »

« Non. »

« Qu’attendez-vous pour le lui faire connaître ? »

« Je n’attends que l’occasion. Marie, elle ne ressemble point à ses cousines ; mais je pense que je ne demanderai pas sa main en vain. »

« Oh ! non, cela n’est pas possible ! Quand vous seriez moins agréable, en supposant qu’elle ne vous aime pas déjà (ce dont toutefois je doute peu), vous pourriez être tranquille. La douceur et la reconnaissance qui sont dans son caractère vous assureraient de son consente-