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pris. Vous savez dans quels vagues desseins j’avais commencé, mais en voici la fin. Je crois avoir fait quelques progrès dans l’affection de Fanny, mais la mienne est entièrement fixée. »

« Heureuse, heureuse fille ! s’écria Marie aussitôt qu’elle put parler. Quel mariage pour elle ! Mon cher Henri, ce doit être là mon premier sentiment ; mais le second, qui est aussi sincère, est que j’approuve votre choix de toute mon ame, et que je prévois votre bonheur aussi cordialement que je le désire. Vous aurez une charmante petite femme, pleine de douceur, de reconnaissance et d’attachement ; telle exactement que vous la méritez. Quel étonnant mariage pour elle ! Madame Norris parle souvent de son bon-