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dans ses cousines. Plusieurs semaines s’étaient écoulées sans qu’elle eût reçu un mot d’elle, malgré cette amitié prétendue sur laquelle Fanny, à l’en croire, aurait dû compter positivement. Elle commençait à supposer qu’elle n’en entendrait pas parler de tout le printemps, quand la lettre suivante lui parvint, et en réveillant d’anciennes sensations, lui en causa de nouvelles.

« Pardonnez-moi, ma chère Fanny, le plus promptement que vous le pourrez, mon long silence, et agissez, je vous en prie, comme si vous me l’aviez pardonné. Vous êtes si bonne, que j’espère être traitée par vous mieux que je ne le mérite ; et je vous écris maintenant pour que vous me répondiez immédiatement. J’ai besoin de connaître quel est l’é-