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des amis. Il y avait une froideur marquée du côté de ma sœur. Ils se sont à peine adressé quelques mots. Crawford m’a paru en être surpris ; et je suis fâché que madame Rushworth ait conservé quelque souvenir d’une offense supposée faite à miss Bertram. Vous désirez sans doute connaître mon opinion sur le sort de ma sœur Maria. Il ne paraît pas être malheureux. Je crois que les deux époux sont assez bien ensemble. J’ai dîné deux fois chez eux, et j’y aurais été plus souvent ; mais il est mortifiant d’être avec Rushworth comme un frère. Julia paraît se plaire infiniment à Londres. Je n’y goûtais pas grand plaisir, mais j’en ai encore moins ici. Nous nous apercevons beaucoup de votre absence, et pour moi, je la regrette plus que je