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pages de Goldsmith. Aucun sujet de conversation ne revenait plus souvent que le parc de Mansfield, la description des personnes qui l’habitaient, les amusemens, les usages, les habitudes qui y avaient lieu. Susanne, qui avait un goût inné pour l’aisance et une situation agréable, écoutait avidement, et Fanny ne se lassait point de parler d’objets qui l’intéressaient vivement. Elle croyait bien agir, quoiqu’au bout de quelque temps, l’admiration que Susanne témoignait pour tout ce qui se disait ou se faisait dans la maison de son oncle dans le comté de Northampton, parût presque être une censure de ce que Fanny excitait en elle, des sentimens qu’elle ne pouvait satisfaire.

La pauvre Susanne était aussi peu