Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/284

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de l’effet sur son esprit, ses propres efforts en firent de même, et elle reprit ses attentions pour Susanne, et ses occupations avec elle.

Susanne ressentait pour elle un vif attachement, et, sans avoir un goût prématuré pour les livres, pour la vie sédentaire ou pour l’instruction, à cause de l’instruction elle-même, comme l’avait été celui de Fanny, elle avait un désir si vif de ne pas paraître ignorante, que cela la rendait une écolière très attentive et très-reconnaissante. Fanny était son oracle. Les explications, les commentaires qu’elle lui faisait, étaient une addition importante à tout essai ou tout autre chapitre d’histoire. Ce que Fanny lui disait de ses jeunes années, se gravait dans son esprit plus facilement que les