tion, étaient dans la plus douce harmonie, et excitaient des sensations dont le souvenir même fait éprouver une sorte d’extase. Voilà ce que je suis chargée de vous dire, à ce que je crois. Henri me fait écrire ; mais je crois n’avoir à vous rappeler que cette visite à Portsmouth, ses deux promenades, et sa présentation à votre famille, et sur-tout à une de vos sœurs, une jolie personne de quinze ans, qui, dans la promenade du rempart, recevait probablement sa première leçon d’amour. Je n’ai point le temps de vous écrire ; ceci n’est qu’une lettre d’affaires tracée pour vous transmettre ce dont je viens de vous parler. Je me serais exposée à la colère d’Henri, si j’avais tardé à le faire. Ô ma chère Fanny ! que n’êtes-vous ici ! j’aurais mille
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