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nières encore plus mauvaises. Il ne manquait pas de talens ; mais il n’avait aucune curiosité et aucune instruction au-delà de sa profession. Il ne lisait que la gazette et la liste de la marine. Il ne parlait jamais que du chantier, du port et de Spithead ; il jurait, il buvait, il était mal vêtu et grossier. Il n’avait jamais témoigné à sa fille la moindre tendresse qui rappelât le premier accueil qu’il lui avait fait, et quand il lui adressait la parole, ce n’était que pour la rendre l’objet d’une plaisanterie déplacée.

Fanny s’était encore plus trompée à l’égard de sa mère. Elle avait compté trouver beaucoup d’affection en elle, et cela se réduisait à presque rien. Madame Price n’était pas insensible ; mais Fanny, au lieu de gagner dans son affection, n’en