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vivement témoigné lorsque son oncle lui proposa d’aller rendre visite à ses parens, ses frères et ses sœurs, dont elle avait été séparée presque toute sa vie, et d’aller passer une couple de mois dans les lieux où s’était écoulée son enfance, en ayant William pour compagnon de voyage, et pouvant le voir jusqu’au dernier moment de son séjour à terre. Fanny fut vivement satisfaite, mais son bonheur était d’une nature calme, profonde, intime. Parlant ordinairement peu, elle était encore plus portée à garder le silence quand elle était vivement touchée. Dans le moment où son oncle lui fit cette proposition, elle ne put que le remercier et accepter. Mais ensuite, lorsqu’elle se fut familiarisée avec l’image des plaisirs qui s’étaient pré-