Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/148

Cette page a été validée par deux contributeurs.

« Je veux dire que je pense, autant que l’on puisse répondre de l’avenir, que je ne répondrai jamais à sa bienveillance. »

« Il faut espérer quelque chose de mieux. Il faut espérer que le temps vous donnant la preuve, comme je le crois fermement, qu’il mérite votre affection, vous lui accorderez sa récompense. Je ne puis supposer que vous n’ayez pas le désir de l’aimer, désir qui est naturel à la reconnaissance. Vous devez éprouver quelque sentiment de cette espèce ; vous devez être affligée de votre propre indifférence. »

« Nous nous ressemblons si peu, répondit Fanny, évitant de donner une réponse directe ; nous sommes si différens dans nos inclinations et nos goûts, que je regarde comme