Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/134

Cette page a été validée par deux contributeurs.

chaise et s’était mis tout près d’elle, jugea qu’il allait faire une vive attaque, et se mit dans un coin, aussi paisiblement que possible. Il se tourna d’un autre côté, et prit un journal, en désirant sincèrement que la chère petite Fanny pût être persuadée d’expliquer son mouvement de tête d’une manière qui fût agréable à son amant.

Pendant ce temps-là, Fanny, tourmentée de ce qu’elle n’était pas restée immobile, comme elle était restée sans parler, et fâchée de voir la manière dont Edmond s’arrangeait, s’efforçait autant que la douceur de son caractère pouvait le lui permettre, de repousser M. Crawford, et d’éviter ses regards et ses questions ; mais elle ne pouvait triompher de son opiniâtreté.