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certainement une belle famille ».

Fanny rougit et ne sut d’abord que dire. Elle répondit ensuite, croyant prendre sa tante par son côté faible : « Ma chère tante, vous ne pouvez sans doute désirer que j’agisse autrement que j’ai agi. Vous ne pouvez désirer que je me marie, car vous auriez besoin de moi ; oui, je suis sûr que je vous manquerais. »

« Non, ma chère ; d’après une pareille offre, je ne souffrirais nullement de votre absence ; je consentirais volontiers à me séparer de vous si vous étiez mariée à un homme tel que M. Crawford. Vous devez sentir, Fanny, qu’il est du devoir de toute jeune personne d’accepter une offre aussi avantageuse que celle-là. »

C’était la seule fois que la tante de Fanny lui eût donné un avis pen-