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nière dont elle avait cru lui parler. Elle lui dit qu’elle ne l’aimait pas, qu’elle ne pourrait pas l’aimer, qu’elle en était certaine ; qu’elle le suppliait de la quitter et de regarder cet objet comme terminé pour toujours. Il la pressa de nouveau ; elle ajouta que, suivant son opinion, leurs dispositions étaient si différentes, qu’une mutuelle affection était impossible entr’eux, et qu’ils ne se convenaient nullement sous le rapport du caractère, de l’éducation et des habitudes. Elle avait dit tout cela avec la chaleur de la sincérité. Mais ce n’était pas assez, car il niait aussitôt qu’il y eut aucune incompatibilité entre leurs caractères, et il déclara positivement qu’il continuerait à l’aimer, et qu’il espérerait encore.