Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/56

Cette page a été validée par deux contributeurs.

sensible, en désirant vivre avec vous. Elle choisit une amie et une compagne exactement telle qu’elle doit le faire, et je suis bien aise que son amour pour l’argent ne soit pour rien dans cette affaire ; j’imagine, Fanny, que vous n’êtes pas trop fâchée d’aller auprès d’elle ? »

« Pardonnez-moi, je ne puis trouver cela agréable : j’aime cette maison-ci, et tout ce qui s’y trouve. Je n’aimerai rien dans l’autre ; vous savez combien je suis peu dans les bonnes grâces de ma tante Norris ? »

« Elle a été de même avec nous tous ; elle n’a jamais su se rendre agréable aux enfans. Mais aujourd’hui vous êtes d’un âge à être traitée autrement. Il me semble qu’elle se conduit déjà mieux à votre égard ; et quand vous serez sa seule com-