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raffermi ses esprits par cet heureux mélange de raison et de faiblesse, elle put descendre à l’heure convenable, et reprendre ses occupations ordinaires auprès de sa tante Bertram, sans qu’il y eût de traces sur son visage de l’agitation qu’elle avait éprouvée.
Le jeudi destiné à la fête arriva, et il commença d’une manière agréable pour Fanny, car après le déjeûner, il vint un billet amical de M. Crawford adressé à William, pour lui dire que, se trouvant obligé de partir le lendemain pour Londres, où il devait rester quelques jours, il offrait une place dans sa voiture à William, si celui-ci voulait partir quelques heures plutôt qu’il ne l’avait projeté. M. Crawford comptait arriver assez à temps à Londres pour