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sance, et son cousin commença à la trouver un objet intéressant : il lui parla davantage, et, d’après tout ce qu’elle dit, il fut convaincu qu’elle avait un cœur sensible et un vif désir de bien faire. Il reconnut qu’elle avait droit à ce qu’on eût des attentions pour elle, par la grande délicatesse avec laquelle elle envisageait sa situation, et par son extrême timidité ; il ne lui avait jamais fait aucune peine, mais il voyait qu’elle avait besoin d’une bonté plus positive ; et, dans cette vue, il commença d’abord par tâcher de dissiper les craintes que lui inspiraient tous les habitans de Mansfield ; il lui conseilla de jouer avec Maria et Julia, et d’être aussi gaie qu’elle le pourrait.

À partir de ce jour, Fanny se