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baissa la tête, hésita, et répondit qu’elle ne savait pas, qu’elle n’avait point de papier.

« Si c’est là toute la difficulté, je vous donnerai tout ce qu’il vous faudra. Seriez-vous bien aise, d’écrire à William ? « Oh ! oui. »

« Eh bien, venez avec moi dans la chambre du déjeûner, nous trouverons là tout ce qu’il faudra. »

« Mais, mon cousin…, la lettre ira-t-elle à la poste ?

« Oui, je vous assure, elle ira avec les autres lettres ; et, comme votre oncle l’affranchira, elle ne coûtera rien à William. »

« Mon oncle ! » répéta Fanny avec un air effrayé.

« Oui, quand vous aurez écrit votre lettre, je la donnerai à mon père pour qu’il l’affranchisse. »