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importante quand on ne lui demandait autre chose que de la tranquillité et du silence. Si du moins sir Thomas avait demandé à dîner, elle aurait été à l’office gronder les domestiques et leur enjoindre de se dépêcher ; mais sir Thomas refusa positivement de prendre aucun repas, et dit qu’il attendrait le thé. Cela n’empêchait pas madame Norris de l’interrompre au moment le plus intéressant de son récit, lorsqu’il était question d’un corsaire français qui menaçait le navire sur lequel sir Thomas s’était embarqué, pour lui proposer une soupe.

« Toujours la même anxiété pour l’agrément des autres, ma chère madame Norris, répondait sir Thomas ; mais vraiment je ne veux prendre que du thé. »