Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/202

Cette page a été validée par deux contributeurs.

s’empêcher de rire de l’embarras où se trouvait son cousin.

« Mon cher Thomas, dit madame Norris, puisque vous ne dansez pas, vous consentirez sans doute à faire un whist avec nous ? »

« J’en serais très-charmé, s’écria Thomas en se levant vivement ; mais je vais dans ce moment danser avec Fanny. Allons, venez donc, Fanny. En prenant sa main : Ne restez pas dans l’hésitation aussi long-temps, ou bien la danse finira. »

Fanny se leva aussi très-volontiers, quoiqu’elle ne pût ressentir beaucoup de gratitude envers son cousin. « Plaisante demande, en vérité ! lui dit-il d’un ton presque indigné, pendant qu’ils se rendaient vers les danseurs ; me mettre les cartes à la main pendant deux heures avec le