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« Mais je suis bien certaine que cela n’est pas ! » s’écria Fanny.

« Je vous remercie de votre bonne opinion Fanny ; mais je n’oserais affirmer que vous ayez raison de penser ainsi. Il est très-probable, au contraire, que j’ai été influencé par la connaissance que j’ai eue que cette cure m’était réservée. Je ne crois pas être blâmable en cela, et je ne vois pas qu’un homme doive être un plus mauvais ecclésiastique, parce qu’il aura de bonne heure une existence aisée. Je ne doute point que je n’aie été influencé ; mais je crois que je n’ai point été blâmable de l’être. »

« Cette influence, dit Fanny, ressemble à celle qui fait que le fils d’un amiral entre dans la marine, que le fils d’un général entre dans