Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/150

Cette page a été validée par deux contributeurs.

« Je crains de n’avoir point assez d’adresse, » répondit Crawford avec un regard significatif.

Julia, qui survint au même moment, continua sa plaisanterie.

« C’est véritablement dommage que la cérémonie ne puisse avoir lieu. Nous voilà tous réunis, et rien dans le monde ne serait plus agréable. » Et en disant cela, elle riait avec si peu de précaution, qu’elle attira l’attention de M. Rushworth et de sa mère sur ce qu’elle disait, exposant ainsi sa sœur aux galanteries de son amant, dites à demi-voix, tandis que madame Rushworth parla avec grâce et dignité de cet événement futur qu’elle regarderait, disait-elle, comme très-heureux.

« Ah ! si Edmond avait pris les ordres ! » s’écria Julia ; et allant vers