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dérangée. Elle n’avait plus d’appétit, et quoiqu’il n’y eût pas de symptômes alarmans, rien qui annonçât que la poitrine fut attaquée, maladie que sa famille craignait pour elle, M. Perry n’était pas tranquille sur son compte. Il était d’avis qu’elle avait entrepris plus qu’elle ne pouvait faire, et que, quoique le sentant parfaitement, elle ne voulait pas en convenir. Ses esprits étaient entièrement abattus. Il observa que la maison qu’elle habitait n’était pas favorable à sa maladie ; toujours renfermée dans une petite chambre, elle ne pouvait qu’empirer ; il aurait désiré qu’elle pût changer d’habitation. Il ajoutait que sa bonne tante, quoiqu’elle l’aimât de tout son cœur, n’était pas la compagne qu’il lui fallait, dans sa situation présente. Mademoiselle Bates était pleine d’attentions pour sa nièce, mais elle l’excédait, ce qui