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de bruit ; on se remuait, on parlait. Elle entendit la voix de mademoiselle Bates. Il paraissait qu’il y avait beaucoup d’agitation ; la domestique semblait effrayée et dans un grand embarras. Elle la pria d’attendre un instant ; enfin elle l’introduisit un peu trop tôt. La tante et la nièce entrèrent précipitamment dans une chambre voisine. Elle entrevit Jeanne, qui lui parut incommodée, et avant qu’on eût fermé la porte, elle entendit mademoiselle Bates dire à sa nièce : Je dirai que vous vous êtes jetée sur le lit ; vous êtes assez mal pour en avoir besoin. La pauvre madame Bates, polie et humble suivant sa coutume, avait l’air d’ignorer ce qui se passait.

« Je crains que Jeanne ne soit indisposée, dit-elle ; on m’assure qu’elle se porte bien. Mademoiselle Woodhouse, vous avez trouvé un fauteuil. Je vou-