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main matin, et d’entretenir avec elle un commerce suivi et amical.

Le lendemain la trouva inaltérable dans la résolution de la veille ; et, pour que rien ne s’opposât à son dessein, elle partit de bonne heure. Elle pensa que, peut-être, elle rencontrerait M. Knightley en chemin, ou qu’il la trouverait chez madame Bates. Elle ne le craignait pas ; elle n’aurait pas eu honte de l’avoir pour témoin de la pénitence qu’elle s’était imposée. Ses yeux se tournèrent vers Donwell en marchant ; mais elle ne le vit pas.

Ces dames étaient à la maison ; chose qui ne lui avait jamais causé de plaisir auparavant. Dans ses précédentes visites, son intention ne fut jamais de leur en donner ; lorsqu’elle se rendait chez elles, c’était pour les obliger, ou pour s’amuser de leurs ridicules.

À son approche, il se fit beaucoup