Page:Austen - La Nouvelle Emma T4.djvu/289

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

il fallait envoyer chercher Perry, et quoique l’enfant parût bien portant, il n’y avait pas de doute que si Perry fût venu, l’enfant se porterait beaucoup mieux.

Frank Churchill s’attacha au nom de Perry, « Perry, dit-il à Emma, essayant de fixer l’attention de Jeanne. Mon ami M. Perry ! Que dit-on de lui ? Est-il venu ici ? Comment voyage-t-il ? A-t-il une voiture ? »

Emma le comprit, et tandis qu’elle s’amusait avec lui à rire, il était aisé de voir à la contenance de Jeanne qu’elle l’écoutait aussi, quoiqu’elle fît semblant d’être sourde.

« Ce rêve était bien étrange ! s’écria-t-il, je ne puis y penser sans rire. Elle nous entend, mademoiselle Woodhouse ! elle sourit et fait tous ses efforts pour froncer le sourcil. Regardez-la.