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ponse au lieu d’avoir été envoyée avec les autres lettres resta enfermée dans mon bureau ; et comptant en avoir assez dit, quoiqu’en peu de mots, pour la satisfaire, je restai tranquille. Je fus surpris de n’avoir pas de ses nouvelles aussi promptement que j’en attendais, mais je l’excusais. J’étais d’ailleurs trop occupé et trop heureux par l’espoir que j’avais, pour me choquer si aisément. Nous partîmes pour Windsor, et deux jours après je reçus un paquet d’elle. Il ne contenait que mes lettres ! Il me parvint en même temps une lettre par la poste, par laquelle elle exprimait sa surprise de ce que je n’avais rien répondu à sa dernière ; elle ajoutait que le silence en pareil cas n’admettait pas deux interprétations, et qu’ainsi il était désirable de terminer le plus promptement possible les affaires que nous avions à arranger ; qu’elle